(Kennedy) Une rencontre fortuite

« Une rencontre fortuite .

»

Kennedy & SCAR

Aujourd'hui pas de cours pour toi, les profs étaient absent, sans trop savoir pourquoi les lycéens étaient heureux. Enfin une journée sans avoir à écrire. Le soleil tapait sur ton visage, tu étais heureuse d'être dehors. Téléphone à la main, tu envoyas un sms à tes deux parents pour dire que tu allais faire un tour en ville, pour te changer les idées. Téléphone encore en main tu donnais rendez-vous à l'homme que tu aimais en haut du Chrysler Building, un endroit ou tu pouvais être tranquille avec ton amour. Tu levas la main pour appeler un taxi, normalement tu marchais beaucoup, mais la tu voulais seulement le retrouver. Tu indiquas l'adresse au chauffeur, sourire sur le visage étoiles dans les yeux. Le chauffeur roulait rapidement, cela ne pouvait que te rendre heureuse. Une fois arrivée, tu payas le taxi. Lui laissant un pourboire. Tu rentras dans la bulding pour mieux monter dans l'ascenseur, bousculant une femme au passage qui était déjà là "Oh mon dieu je suis vraiment désolé". Oui tu étais vraiment désolé, tu appuyas sur le dernier bouton pour monter doucement mais tranquillement. Pressée de retrouver ton amour ; Quand l'ascenseur se bloqua "C'est une blague?".Tu failli tomber,tu étais loin d'être claustrophobe, mais la panique était présente

AVENGEDINCHAINS

Invité Invité

Qu'est ce que je faisais là? Qu'est ce que j'avais bien pu faire pour en arriver à ce bâtiment? Je n'avais rien à y faire, vraiment rien et pourtant j'étais là.
Montant les étages à l'aide de l'ascenseur dans une lenteur énervante, j'étais là. Seule, jusqu'à ce que les portes ne s'ouvrent pour laisser entrer une jeune femme qui semblait pressé et je me suis faite bousculer.
Je me suis crispé, collé à l'ascenseur dans une mouvement de panique incontrôlable, les yeux écarquillés comme si elle m'avait giflé à plusieurs reprises sans raisons de surcroît. Elle n'avait fait que légèrement de bousculer, de quoi bousculer un cafard, mais pas au point de bouger un éléphant... Pourtant, j'avais réagi comme si on m'avait poussé avec la force de trois dinosaures.
J'ai tenté de reprendre mon souffle sans vraiment y arriver sur le coup, puis j'ai vu le visage de la jeune femme et son excuse rapide, sincère, alors mon coeur a repris un rythme normal. J'ai lâché rapidement un : « C'est pas grave. » dans un souffle, avant de remettre mon chemisier à sa place et remettre mes manches convenablement.
Je n'ai plus rien dit, jusqu'à ce que l'ascenseur ne se bloque brutalement, nous enfermant toutes les deux dans cet espace réduit. Je ne suis pas claustrophobe, pas du tout, mais j'ai besoin d'espace depuis quelques temps. Depuis que l'autre connard m'avait fait écarter les cuisses de force, j'avais terriblement peur à chaque instant. Les seuls moments où ça va véritablement, c'est avec mon psy... autrement, même en présence d'une fille, j'ai peur.

« Il est bloqué? Vraiment? ... Il faut que je sorte. » Bien entendu, c'était impossible. J'ai appuyé machinalement sur tous les boutons du clavier, jusqu'à appuyer sur celui de l'assistance, jusqu'à plonger l’habitacle dans un grand silence. « Ils répondent pas. Ils répondent pas. Oh, non. » Et je me suis plaqué contre le mur que j'avais précédemment quitté pour me laisser glisser jusqu'au sol. « On va rester là pendant des heures. »